Pourvu que l'au-delà
vaille mieux qu'ici-bas,
sinon à quoi bon sert de naître
disparaître et renaître,
de quel nouvel aspect doté,
pour une éternité
qui risque d'être monotone,
contemplative, atone.
En attendant, buvons le vin ;
tout au long du chemin,
chantons, cueillons la moindre rose
offerte, à peine éclose.
Que toujours notre dignité
vainque l'adversité.
C'est la grandeur humaine
de savoir supporter ses chaînes.
Suzanne Charvet-Jarre.
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