Marie-Louise VALBOUSQUET est la grand mère maternelle de Delphine DUPONTEIX.

Elle est née le 12 janvier 1926 à Tocane Saint Apre 24.



Maison d'habitation et de naissance de Marie- Louise à la Quintinie .

De Edouard dit: René VALBOUSQUET et de Adrienne GERVAISE .
Elle a épousée le 14 décembre 1946 à Tocane Saint- Apre 24
Léopold RAYNAUD né le 19 février 1914 à La Chapelle-Gonaguet 24 .


Marie- Louise a exercé la profesison de femme au foyer tout en exploitant une petite ferme de 10 ha.
Marie- Louise résidait aux Reyssoux, Chapelle-Gonaguet 24.
Ils ont eu un enfant:

     Arlette, né le 17 février 1948 à Chapelle- Gonaguet 24
marié à Francis, Jacky DUPONTEIX né le 10 février 1942 à Razac sur l' Isle
ont eu un enfant:
             Delphine , née le 29 Mai 1970 à Périgueux 24, mariée à Jean- Philippe GOURGUES qui ont eu deux enfants:
                                 Hannah , née le 4 février 2003 à Périgueux 24.
                                  Sacha , né le 2 mars 2006 à Périgueux 24.


C’est la génération qui a connu la plus grande évolution; à leur naissance et par leurs origines paysannes, la vie était pratiquement la même depuis la révolution.
Ils allaient à l’école à pied, en sabots de bois, de 5 à 11 ou 12 ans, ensuite il fallait travailler à la ferme.
Ils mangeaient de la viande une fois par an pour le "mardi gras" puis plus tard certains dimanche.
Ils vivaient des légumes et fruits du jardin et de châtaignes. Il fallait aller chercher l’eau à une source souvent éloignée des habitations.
Ils se rendaient en brouette au lavoir où ils lavaient le linge à cette même source. Ils ont vu arriver la " fée électricité " vers les années 35, les premières voitures dans les campagnes,Ils ont subi la guerre de 39-45 .
Ils vécurent leur jeunesse dans l'absence de tout confort et vivaient en autarcie.
Ils buvaient le lait de leurs vaches, le vin de leur arpents de vigne qui leur donnait comme le disait si bien Jean Ferrat, une horrible piquette..Ils en tiraient la "gnôle" (eau de vie), excellent remède pour supporter le froid de chez nous.Ils donnaient leur blé au boulanger, qui après de savantes tractations, leur fournissait le pain et leur payait le grain en excédent de leur consomation. La viande était produite par la ferme: poules, dindons, lapins, porcs, veaux; pour les légumes, il n'y avait qu'a aller les récolter au jardin.
Hélas, comme l'a si bien dit Fernand Raynaud, il fallait payer le sel !..
Ils avaient également des moutons, avec leur laine elles confectionnaient les couvertures, Ils tricotaient les puls, tricots et chaussettes en laine.
Ils vendaient donc, économisaient cet argent et dépensaient pratiquement pas; Ils n'avaient point d'emprunt, point de banquier.
C'est vers les années 60 que leur vie va changer. Le monde endormi va se réveiller et améliorer leur cadre de vie. Ensuite, le progrès sera vertigineux :
l’eau courante(années 60) le frigo, la machine a laver, une voiture dans pratiquement chaque foyer, donc plus de déplacements, de sorties, la télé, (si tout paraît normal aujourd’hui, le papa de paky avait été stupéfait de voir « même la fumée de la cigarette d’un présentateur » à travers l’écran.
Ensuite ce fut le téléphone, tout cela pour leur confort personnel.
Sans parler des progrès au niveau santé, dans l’aviation, le premier pas de l’homme sur la lune, aujourd’hui elles vivent à l’ère de l’informatique etc., etc..
Une vie bien remplie de progrès technologiques très rapides et féeriques ou ils n’ont pas tout compris…..

     


Marie- Louise est décédée le jeudi 11 octobre à l'hopital de saint-Astier 24. de la terrible maladie d'alzeimer voir ci. (cliquer)

LA MALADIE DE MAMIE MARIE-LOUISE

Voir ci-dessous le texte lu à l'église en guise d'accueil

Obsèques de Marie-Louise Raynaud

13-10-2012

Le frère Vincent, de la communauté des Pères de Chancelade, parmi nous depuis seulement le mois de Septembre, Marinette Delage, Paulette Galbourdin et moi-même Pierrette Muller de l’équipe funérailles de la paroisse, au nom de l’Eglise toute entière, nous vous accueillons, Mme Marie-Louise Raynaud, ainsi que votre famille et vous tous qui l’entourez de votre amitié en ce jour.
Marie-Louise, vous avez vécu aux Reyssoux depuis votre mariage, tout près de l’un de vos frères dont vous avez toujours été très proche. Vous êtes une des dernières figures de ce monde rural fait d’authenticité et de simplicité. Discrète, vous étiez toute dévouée à votre famille. Dans le village, vous rendiez service avec une grande générosité.
Après le décès de votre époux, parti trop jeune, vous êtes restée chez vous, entourée de votre fille, de votre gendre et de votre petite fille. Vie de famille paisible, faite de bonheurs simples, de bonne cuisine partagée mais aussi de voyages inattendus lorsque vos enfants vous emmenaient en voyage avec eux.
Votre vie, que vous trouviez bien longue, a été marquée par la maladie dans ses dernières années.
Aujourd’hui, vous retrouvez dans la maison du Père, vos frères et votre cher époux. Comment ne pas voir un clin d’œil du Ciel : vous l’avez rejoint, précisément, à la date anniversaire de son propre passage à la Vie Nouvelle en Jésus-Christ, le 11 octobre.
Aussi, nous qui sommes ici rassemblés par Marie-Louise, c’est vers Jésus que nous allons nous tourner maintenant. Prier, écouter sa Parole, nous recueillir, poser des gestes de respect et d’amour envers celle qui nous a quittés. Car, en fait, c’est bien Lui, le Christ, qui nous accueille dans cette église discrètement pour nous redire de quel immense Amour Il aime chacun et qu’en Lui, Marie-Louise n’a rien à craindre de la mort puisqu’Il l’a vaincue.